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19/04/2014

Le vice des bras

Avez-vous remarqué qu'à chaque fois qu'une personne vient d'avoir un bébé, il y en a toujours une, bien intentionnée, qui dit " Laisse-le pleurer ! Ne le prends pas trop aux bras ! Il va avoir le vice."

"Le vice des bras". N'y a-t-il qu'en Corse qu'on utilise cette expression ?

En présence de ces personnes, je ne peux pas m'empêcher de conseiller fortement aux jeunes parents de prendre leur nouveau-né dans leurs bras le plus souvent possible, de le bercer, de le cajoler, de le câliner, jusqu'à plus soif. Parce que le jour prochain où il chaussera du 44, ce sera beaucoup plus difficile.

10:03 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (0)

16/04/2014

Qu'est-ce que vous faites dans la vie ?

A chaque fois que j'entre dans un bureau de poste, un commerce, une banque, un hôpital, une pépinière, je me demande si le métier des gens qui travaillent dans ces endroits ne serait pas plus enviable que le mien. Donc je me renseigne.

Ce matin, en récupérant ma voiture dans un garage, j'ai cherché à savoir si vendre des voitures chez Citroën ne serait pas intéressant. A vue de nez, comme ça, en passant, ça n'avait pas l'air trop fatigant. (Oui, parce que la première condition, c'est que ce soit moins fatigant que ce que je fais, sinon, ça ne présente pas vraiment d'intérêt.) Mais vendre des voitures, faire du chiffre, tout cela me semble terriblement vain.

Récemment, lors d'un rendez-vous avec mon conseiller financier, je l'ai interrogé sur son travail, sa journée, ses motivations, ses motifs de satisfaction. Et en l'écoutant, j'ai fini par conclure, que ça non plus, ça ne me plairait pas.

En réalité, très peu de professions me font envie. Et c'est bien là que le bât blesse. Lorsque j'ai rencontré, au début de l'année, mon conseiller mobilité carrière afin de voir ce que je pourrais faire en dehors d'instit, ou plus précisément professeur des écoles, force a été de constater que la réponse à cette question était: RIEN. Il n'y a quasiment pas de passerelles pour un enseignant, à part devenir conseiller pédagogique (bêrk) ou inspecteur (horreur). Et à la question: "Qu'est-ce que vous voudriez faire vraiment ?", j'ai hésité à répondre franchement. Est-ce que ça aurait servi à quelque-chose si j'avais répondu que j'adorerais être libraire, travailler dans une bibliothèque, dans une pépinière, une librairie-pépinière, à la radio, pour un journal, être scénariste de bande-dessinée ? Alors j'ai dit que je serais intéressée par un poste de documentaliste dans le second degré. Mais même ça, il ne faut pas y compter. "C'est réservé aux professeurs du second degré qui font une dépression" m'a-t-on signifié. Bon.

Comme il me reste environ 22 ans à passer dans l'éducation nationale, je vais tenter de positiver. Après tout, enseignant, quel beau métier. D'ailleurs ce n'est pas un métier, c'est une vocation. Transmettre le savoir aux plus jeunes, caresser l'espoir que grâce à notre action, ils ne deviennent pas de sombres crétins homophobes, racistes et fans de Pascal Obispo. Leur donner le goût de lire, le désir de s'instruire, de grandir. Et puis les vacances, toutes ces vacances !!!

Demain matin, j'ai rendez-vous chez ma pédicure, je vais lui demander si c'est gratifiant de gratter les oignons.

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18:05 Publié dans Humeur, Humour | Lien permanent | Commentaires (3)

12/04/2014

Le grenier de l'oncle François

Du temps où Stéphanie était petite fille, pendant les grandes vacances, elle découvrit dans le grenier d'un vieil oncle, les gros albums reliés du journal de Spirou. Un album regroupait tous les numéros parus dans l'année.

Elle arrivait tôt le matin dans la maison où vivaient son oncle, qui était veuf, la mère et la fille de ce dernier, qui était déjà une jeune femme, et montait aussitôt l'escalier très raide menant à ce grenier confortable, spécialement aménagé pour le plaisir de la lecture. Là, elle s'installait dans une des deux chambres mansardées et choisissait l'album qu'elle lirait ce jour-là, puis se plongeait avec délices dans les aventures de Bidouille et Violette, Isabelle, Gaston, Pierre Tombal, Germain et nous ...

A midi, la vieille grand-tante Marguerite appelait l'enfant pour déjeuner. Excellente cuisinière, elle avait mitonné pour sa difficile petite nièce de délicieux plats, que Stéphanie dévorait avec plaisir. Le repas terminé, elle montait continuer sa lecture interrompue à contre-cœur. Les heures, les jours, s’égrainaient délicieusement en compagnie de ses personnages préférés.

Le soir venu, il fallait encore l'appeler pour lui dire qu'il était l'heure de rentrer. Elle avait hâte d'être au lendemain.

Dans ce lieu merveilleux, Stéphanie découvrit une multitude d'auteurs de talent et, au fil des années, vécut à travers leurs livres, des aventures passionnantes. Son amour de la lecture naquit dans ce grenier.

S'étant rendu compte de cela, son oncle François lui offrait à chaque Noël une énorme boîte remplie d'albums de bande dessinée et de livres pour la jeunesse de toutes sortes. Il connaissait ses goûts, jamais Stéphanie ne fut déçue. Elle dévorait chacun de ces livres. Aux vacances de février, tout était lu.

L'enfant unique qu'elle était fut sauvée de l'ennui par la lecture. Les livres de ce vieux grenier y contribuèrent largement. Et l'oncle François par dessus tout.

Que le vieux monsieur solitaire qu'il est devenu en soit infiniment remercié.

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17:30 Publié dans Nouvelle | Lien permanent | Commentaires (2)

10/04/2014

L'interminable déplaisir de vivre, chronique de Laurent Cachard sur Le psychopompe de Christian Chavassieux

En attendant la mienne, voici une excellente chronique de Laurent Cachard sur le non moins excellent polar de Christian Chavassieux, Le psychopompe ici: redite.html

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18:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (2)

08/04/2014

Un petit dessin vaut mieux qu'un...

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20:32 Publié dans BD, Humour | Lien permanent | Commentaires (0)