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14/02/2014

Les blaireaux du 14 février ou comment St Valentin m'a rattrapée.

La St Valentin et toute la mièvrerie qui l'auréole, ça n'a jamais été ma tasse de thé. D'ailleurs, pour mon premier mariage, j'avais le choix entre deux dates, le 14 ou le 21 février. J'ai bien évidemment choisi le 21.

Un 3 février, alors que je dégustais une maxi crêpe chocolat chantilly dans un établissement ajaccien avec une amie, celle-ci eut l'idée d'appeler un de ses amis que j'avais croisé une fois, afin qu'il nous rejoigne.

En le voyant arriver, j'eus une illumination tout en réalisant que j'avais peut-être du chocolat aux coins de ma bouche.

Une semaine et de nombreux messages échangés plus tard, je recevais une invitation à dîner pour le vendredi 12 février. Hélas, je n'étais pas libre, nous remîmes donc le rendez-vous au samedi 13 jusqu'à ce que nous réalisâmes que le 14 février tombant un dimanche, "tous les blaireaux de la St Valentin", comme nous les appelions, allaient sortir la fêter le 13. Après quelques hésitations, nous décidâmes de ne pas changer la date de notre premier rendez-vous, essentiellement parce que si nous l'avions fait, il nous faudrait patienter jusqu'à début mars. Nous nous mîmes néanmoins d'accord pour faire croire qu'il était gay et que de mon côté, je préférais les filles, à la première personne qui dirait en nous regardant " Oh, comme c'est romantique !!!!"

Le dîner se déroulait fort bien, Phil et Rita, les deux marmottes en peluche que je photographiais alors et dont je publiais les aventures quotidiennement, étaient installées sur la table au milieu de tous les cœurs soigneusement disposés par la restauratrice. Sans nous en rendre compte, la date fatidique fut atteinte, et bien après minuit....patatras.

Depuis ce jour, ou plutôt de cette nuit, je fais partie de tous "les blaireaux" qui fêtent l'anniversaire de leur premier rendez-vous amoureux le jour de la St Valentin.

Bien fait pour moi !

 

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13/02/2014

8 décembre

Lorsque parfois j'ai des bouffées d'orgueil en pensant que je suis née le même jour que Camille Claudel, Jim Morrison et le jour de la fête de la nation Corse, il me suffit de me souvenir que Gérard Holtz est aussi né ce jour-là.

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12/02/2014

Rêve sphérique

Hier pas d'idées pour une note, mais cette nuit un rêve étonnant.

Je suis sur une plage avec ma famille quand des personnes habillées sortent de l'eau dont une vieille tante décédée depuis quelques années. J'attrape mon mari par le bras, et lui dis "Tu vois, c'est elle, la vieille tante dont je t'avais parlé mais il me semblait qu'elle était morte." La vieille tante passe près de moi sans me voir et va parler avec d'autres personnes puis retourne à la mer et disparaît sous la surface des flots.

A ce moment-là, le monde vacille et s'obscurcit et je réalise que je suis à l'intérieur d'une sphère. En fonction de nos mouvements, celle-ci est plus ou moins stable et plus ou moins éclairée. Je parviens tant bien que mal  à me déplacer; devant moi des animaux affolés courent et tentent de grimper le long d'un mur pour accéder à une petite porte qui se trouve au dessus de moi. J'atteins cette porte, l'ouvre et me retrouve au dessus, dans un monde stable et verdoyant uniquement habité par des dinosaures. D'ailleurs l'un d'eux me repère très vite et s'approche de moi d'un air menaçant. Je me mets à courir vers la porte et retourne dans mon monde sphérique et vacillant. Des personnes que je croise me suggèrent de marcher vers le pôle, "il y fera sans doute plus clair" me disent-elles. Je me mets alors en route.

C'est à cet instant précis qu'un "MAMAN !!!" me réveille. Eh non, mon petit dernier ne fait toujours pas ses nuits....

09:35 Publié dans Onirisme | Tags : rêve, sphère | Lien permanent | Commentaires (1)

09/02/2014

Canada Fly

Dans une autre vie, j'ai passé beaucoup de temps sur un forum de fans de U2, U2 Achtung (c'est d'ailleurs là que j'ai fait la connaissance de mon ami écrivain Laurent Cachard) où l'on parlait de tout sauf de U2.

Un dimanche matin du mois de mai 2007, levée tôt comme tous les dimanches matins, en me connectant sur le forum, j'eus la surprise de lire un message pour le moins surprenant. Une personne nommée Virginie proposait de prêter sa maison à Montréal pour une durée de 3 semaines au mois d'août, sans aucune contrepartie, à la première personne qui lui écrirait. Ce n'était pas un échange, ce n'était pas une location, elle prêtait sa maison de 300 avec piscine dans la banlieue chic de Montréal pendant qu'elle et sa famille se rendaient en Bretagne d'où elle était originaire.

Évidemment, j'eus beaucoup de mal à prendre cette offre au sérieux, mais dans le doute, j'envoyai quand même un message à Virginie pour lui dire que j'étais fortement intéressée.

La journée s'écoula sans que je ne pense plus à cet étrange message mais le soir je me connectai sur le forum pour voir si, par le plus grand des hasards, je n'aurais pas reçu une réponse.

En effet, Virginie m'avait répondu ! Je n'avais pas été la première à lui écrire mais la seconde, le premier étant un certain Laurent Cachard (qui pour la première fois s'était levé avant moi un dimanche matin !) , l'unique personne avec qui j'avais déjà échangé sur ce forum, c'est donc lui qui pourrait disposer de sa maison.

Un peu jalouse et très déçue, je retournais à mes occupations après avoir félicité Laurent.

Quelques jours plus tard, Virginie me demandait dans un nouveau message si j'étais toujours intéressée car Laurent ne pouvait se rendre au Québec aux dates qu'elle proposait. Je l'étais bien évidemment, il me restait juste à en parler à mon mari et à ma progéniture qui n'étaient pas encore au courant.

Ces derniers se montrèrent un peu sceptiques, (on le serait à moins) mais décidèrent de me faire confiance et je commençais à m'occuper des modalités du voyage.

Au fil des mois, Virginie et moi nous téléphonèrent régulièrement, échangeâmes plusieurs photos (tout semblait normal) et le moment du départ arriva. Nous étions heureux d'entreprendre ce beau voyage.

Mais jusqu'au moment de notre arrivée à Montréal, nous ne pûmes nous empêcher de penser qu'un bucheron canadien, barbu, vêtu d'une chemise à carreaux et armé d'une hache, serait là pour nous accueillir.

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08/02/2014

A un vieux chat

Je suis d’un village, d’une île, où on ne s’émeut pas de la mort d’un chat. Surtout par les temps qui courent. Mais comme là, il s’agit de mon chat, naturellement, je m’émeus.

 

 Il s’appelait Bambi (un nom tout pourri), c’était un chat gris (tigré). C’était un vrai beau chat, sans pédigrée, libre, digne. Jusqu’à il y a peu, il battait encore la campagne à la recherche de rongeurs ou autre pitance dont il se délectait. Il défendait son petit territoire contre toute intrusion. Des chiens autrement plus gros que lui s’y sont cassé les dents. Il maniait fort bien la griffe.

 En semaine, il était seul, je ne le voyais que le weekend ou pendant les vacances. Je le retrouvais toujours avec plaisir.

 

 Il était du siècle dernier, celui où j’étais encore étudiante, pas encore maman, dans une autre vie. Avant d’avoir des enfants, je m’attachais inconsidérément à mes chats. A celui-là, entre autres. Je l’ai vu naître.

 

 Il est des chats comme des humains, certains sont plus attachants que d’autres, plus rares à nos yeux. Bambi était des ces chats-là. Ne se laissant approcher par personne, hormis une ou deux exceptions. Il était Libre.

 

 Ce chat, qui a vécu pendant 17 ans et demi une fort belle vie de chat, méritait bien que je lui rende un petit hommage. C’est chose faite.

 

 3441_4774635364319_1172332785_n.jpgSalut mon vieux matou. Je t’aimais bien.