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21/02/2014

Je parle de mon blog sur France bleue RCFM le 20/02/14

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20/02/2014

Encore un mois avant la saison du...

Réjouissons-nous ! Encore un mois à pouvoir nous empiffrer de sucreries à notre guise, ensuite, ce sera le printemps, saison délicieuse mais ô combien restrictive, précédant la saison du maillot de bain

Eh oui, en Corse, terre bénie des Dieux, la douceur du climat pousse les habitants à se dévêtir durant la saison chaude. A Dunkerque, un col roulé, en Corse, un maillot de bain.

Cela implique un certain nombre d'obligations: un corps mince, un corps musclé, un corps bronzé. Il n'est pas envisageable d'arriver à la plage avec un corps gras, flasque et blanc. C'est réservé aux touristes.

Ici, les clubs de gym ne désemplissent pas, le Dr Dukan a triplé son chiffre d'affaire et il faut réserver des mois à l'avance pour faire une séance d'UV.

Les corps parfaits des gens dans ma tranche d'âge, (le tout début de la quarantaine) me laissent toujours dubitative. Quand on sait les efforts et surtout le temps que cela demande, on peut s'interroger sur la capacité de ces personnes, absolument tournées vers leur plastique, à ouvrir un livre. Peut-on lire Kant durant une séance d'abdo-fessiers ?

Ils pourront se rattraper à la plage ! m'objectera-t-on. Certes, mais alanguis sur leur serviette, ces gens-là ont plutôt tendance à lire Voici ou Closer.

Oh les vils clichés ! N'existe-t-il donc pas des personnes soucieuses de leur alimentation, sportives par goût et non par nécessité, aimant cultiver leur esprit, qui exhibent un peu malgré elles, leur silhouette flatteuse le moment venu ? Oui ! Mais comme je les jalouse, je ne veux pas en parler.

Allez, encore un carré de chocolat aux noisettes. Il reste un mois d'hiver.

19/02/2014

Frustration d'un mercredi matin ordinaire

Lycéenne, je rêvais d'être journaliste. Au lieu de cela je suis devenue instit. Professeur des écoles, comme on dit depuis une vingtaine années. La faute à qui ? La mienne, essentiellement. Pas assez courageuse pour aller au bout de ses envies, la toute jeune femme que j'étais a préféré le confort d'une classe d’hypokhâgne à Bastia juste après le bac. Une licence de lettres en poche plus tard, je me suis dit que jamais je n'aurais le niveau pour tenter un concours afin d'intégrer une prestigieuse école de journalisme. 

J'ai donc présenté le concours de recrutement de professeur des écoles.

20 ans et 3 enfants plus tard, cette envie qui ne m'a jamais vraiment quittée, se fait de plus en plus sentir. Et ironie du sort, mon fils aîné, déjà lycéen, manifeste le désir d'être journaliste. Je me lance donc dans des recherches assidues sur la toile, demandant de la documentation aux écoles de Lille, de Bordeaux. M'imaginant déjà devoir hypothéquer ma maison pour lui payer ses études ! Qu'importe, pourvu que lui puisse vivre son rêve.

 

 

09:54 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (0)

17/02/2014

Pascal Sevran, mon ostéopathe et moi

Mon petit dernier suivait, il y a quelques mois, des séances d’ostéopathie avec un professionnel à l'excellente réputation et fort sympathique au demeurant.

Mon jeune enfant, qui n'était alors âgé que d'un an et demi, avait l'habitude de se réfugier dans mes bras pour s'y blottir, une fois la séance finie. Ce petit moment de tendresse suscitait alors chez notre fier ostéopathe la même réaction: "Ah non, faut arrêter là ! Faut couper le cordon !" Cela m'agaçait toujours un peu mais je demeurais calme et répondais à cette injonction par un sourire un peu gêné.

A la fin d'une séance, alors que mon tout petit se blottissait au creux de mes bras, l'ostéopathe eut cette phrase d'une rare intelligence: " Faut arrêter là, vous allez en faire un Pascal Sevran de ce petit !"

Je restai interdite, me demandant ce qu'il avait voulu dire par là et ne répondit rien, cette fois encore.

Ultime séance, réflexion désobligeante identique. Cette fois-ci, j'explose. Et je lui dis que ce qui me gênerait dans le fait que mon fils devienne comme Pascal Sevran, c'est qu'il soit raciste (souvenons-nous qu'il a avait suggéré la stérilisation du peuple noir) et non pas homosexuel. Il me rétorque que si je ne deviens pas grand-mère, je le vivrai difficilement, je lui réponds alors que parmi mes trois enfants, il y en aura peut-être au moins un qui enfantera mais que si ce n'est pas le cas, l'essentiel sera pour moi le bonheur de ma progéniture.

Fin de la conversation.

Depuis ce jour, j'espère qu'il a travaillé sur son propre crane afin de le rendre moins obtus et d'ouvrir son esprit à la différence.

16/02/2014

Le journal d'un dégonflé ou encore un qui a eu L'IDEE.

Voilà, je viens de finir le tome 7 du journal d'un dégonflé de Jeff Kiney. Je l'achète pour ma fille, qui suit les aventures du jeune Greg Heffley depuis le début, mais je le lis aussi bien sûr et ça me fait beaucoup rire parce que je m'identifie à la mère du héros (qui serait plutôt du genre anti-héros).

Il est fort ce Jeff Kiney. Avec cette idée de journal intime (idée exploitée à outrance) illustrée par de petits dessins tout simples mais qui font mouche, il est devenu milliardaire et fait partie des 100 personnes les plus influentes du monde sélectionnées par Times magazine. Ce qui me fait de nouveau penser à cette citation de Goethe: "Dans toute œuvre de génie, chacun reconnaît une idée personnelle inaboutie."

Je jalouse donc Jeff Kiney, comme j'ai jalousé JK Rowling à chaque sortie d'un nouvel opus d'Harry Potter.

Pourquoi, mais POURQUOI ou plutôt COMMENT ont-ils trouvé L’IDÉE ?????? Parce-que, ce n'est pas faute de chercher mais je n'ai toujours pas trouvé.

Bon, c'est bien joli tout ça mais moi demain en classe, je fais le son "OI".

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16:28 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)