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08/02/2014

A un vieux chat

Je suis d’un village, d’une île, où on ne s’émeut pas de la mort d’un chat. Surtout par les temps qui courent. Mais comme là, il s’agit de mon chat, naturellement, je m’émeus.

 

 Il s’appelait Bambi (un nom tout pourri), c’était un chat gris (tigré). C’était un vrai beau chat, sans pédigrée, libre, digne. Jusqu’à il y a peu, il battait encore la campagne à la recherche de rongeurs ou autre pitance dont il se délectait. Il défendait son petit territoire contre toute intrusion. Des chiens autrement plus gros que lui s’y sont cassé les dents. Il maniait fort bien la griffe.

 En semaine, il était seul, je ne le voyais que le weekend ou pendant les vacances. Je le retrouvais toujours avec plaisir.

 

 Il était du siècle dernier, celui où j’étais encore étudiante, pas encore maman, dans une autre vie. Avant d’avoir des enfants, je m’attachais inconsidérément à mes chats. A celui-là, entre autres. Je l’ai vu naître.

 

 Il est des chats comme des humains, certains sont plus attachants que d’autres, plus rares à nos yeux. Bambi était des ces chats-là. Ne se laissant approcher par personne, hormis une ou deux exceptions. Il était Libre.

 

 Ce chat, qui a vécu pendant 17 ans et demi une fort belle vie de chat, méritait bien que je lui rende un petit hommage. C’est chose faite.

 

 3441_4774635364319_1172332785_n.jpgSalut mon vieux matou. Je t’aimais bien.

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