Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/02/2014

Pascal Sevran, mon ostéopathe et moi

Mon petit dernier suivait, il y a quelques mois, des séances d’ostéopathie avec un professionnel à l'excellente réputation et fort sympathique au demeurant.

Mon jeune enfant, qui n'était alors âgé que d'un an et demi, avait l'habitude de se réfugier dans mes bras pour s'y blottir, une fois la séance finie. Ce petit moment de tendresse suscitait alors chez notre fier ostéopathe la même réaction: "Ah non, faut arrêter là ! Faut couper le cordon !" Cela m'agaçait toujours un peu mais je demeurais calme et répondais à cette injonction par un sourire un peu gêné.

A la fin d'une séance, alors que mon tout petit se blottissait au creux de mes bras, l'ostéopathe eut cette phrase d'une rare intelligence: " Faut arrêter là, vous allez en faire un Pascal Sevran de ce petit !"

Je restai interdite, me demandant ce qu'il avait voulu dire par là et ne répondit rien, cette fois encore.

Ultime séance, réflexion désobligeante identique. Cette fois-ci, j'explose. Et je lui dis que ce qui me gênerait dans le fait que mon fils devienne comme Pascal Sevran, c'est qu'il soit raciste (souvenons-nous qu'il a avait suggéré la stérilisation du peuple noir) et non pas homosexuel. Il me rétorque que si je ne deviens pas grand-mère, je le vivrai difficilement, je lui réponds alors que parmi mes trois enfants, il y en aura peut-être au moins un qui enfantera mais que si ce n'est pas le cas, l'essentiel sera pour moi le bonheur de ma progéniture.

Fin de la conversation.

Depuis ce jour, j'espère qu'il a travaillé sur son propre crane afin de le rendre moins obtus et d'ouvrir son esprit à la différence.

16/02/2014

Le journal d'un dégonflé ou encore un qui a eu L'IDEE.

Voilà, je viens de finir le tome 7 du journal d'un dégonflé de Jeff Kiney. Je l'achète pour ma fille, qui suit les aventures du jeune Greg Heffley depuis le début, mais je le lis aussi bien sûr et ça me fait beaucoup rire parce que je m'identifie à la mère du héros (qui serait plutôt du genre anti-héros).

Il est fort ce Jeff Kiney. Avec cette idée de journal intime (idée exploitée à outrance) illustrée par de petits dessins tout simples mais qui font mouche, il est devenu milliardaire et fait partie des 100 personnes les plus influentes du monde sélectionnées par Times magazine. Ce qui me fait de nouveau penser à cette citation de Goethe: "Dans toute œuvre de génie, chacun reconnaît une idée personnelle inaboutie."

Je jalouse donc Jeff Kiney, comme j'ai jalousé JK Rowling à chaque sortie d'un nouvel opus d'Harry Potter.

Pourquoi, mais POURQUOI ou plutôt COMMENT ont-ils trouvé L’IDÉE ?????? Parce-que, ce n'est pas faute de chercher mais je n'ai toujours pas trouvé.

Bon, c'est bien joli tout ça mais moi demain en classe, je fais le son "OI".

journal_.jpg

16:28 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

14/02/2014

Les blaireaux du 14 février ou comment St Valentin m'a rattrapée.

La St Valentin et toute la mièvrerie qui l'auréole, ça n'a jamais été ma tasse de thé. D'ailleurs, pour mon premier mariage, j'avais le choix entre deux dates, le 14 ou le 21 février. J'ai bien évidemment choisi le 21.

Un 3 février, alors que je dégustais une maxi crêpe chocolat chantilly dans un établissement ajaccien avec une amie, celle-ci eut l'idée d'appeler un de ses amis que j'avais croisé une fois, afin qu'il nous rejoigne.

En le voyant arriver, j'eus une illumination tout en réalisant que j'avais peut-être du chocolat aux coins de ma bouche.

Une semaine et de nombreux messages échangés plus tard, je recevais une invitation à dîner pour le vendredi 12 février. Hélas, je n'étais pas libre, nous remîmes donc le rendez-vous au samedi 13 jusqu'à ce que nous réalisâmes que le 14 février tombant un dimanche, "tous les blaireaux de la St Valentin", comme nous les appelions, allaient sortir la fêter le 13. Après quelques hésitations, nous décidâmes de ne pas changer la date de notre premier rendez-vous, essentiellement parce que si nous l'avions fait, il nous faudrait patienter jusqu'à début mars. Nous nous mîmes néanmoins d'accord pour faire croire qu'il était gay et que de mon côté, je préférais les filles, à la première personne qui dirait en nous regardant " Oh, comme c'est romantique !!!!"

Le dîner se déroulait fort bien, Phil et Rita, les deux marmottes en peluche que je photographiais alors et dont je publiais les aventures quotidiennement, étaient installées sur la table au milieu de tous les cœurs soigneusement disposés par la restauratrice. Sans nous en rendre compte, la date fatidique fut atteinte, et bien après minuit....patatras.

Depuis ce jour, ou plutôt de cette nuit, je fais partie de tous "les blaireaux" qui fêtent l'anniversaire de leur premier rendez-vous amoureux le jour de la St Valentin.

Bien fait pour moi !

 

17368_1381121968605_2620845_n.jpg

13/02/2014

8 décembre

Lorsque parfois j'ai des bouffées d'orgueil en pensant que je suis née le même jour que Camille Claudel, Jim Morrison et le jour de la fête de la nation Corse, il me suffit de me souvenir que Gérard Holtz est aussi né ce jour-là.

camille-20.jpg

12/02/2014

Rêve sphérique

Hier pas d'idées pour une note, mais cette nuit un rêve étonnant.

Je suis sur une plage avec ma famille quand des personnes habillées sortent de l'eau dont une vieille tante décédée depuis quelques années. J'attrape mon mari par le bras, et lui dis "Tu vois, c'est elle, la vieille tante dont je t'avais parlé mais il me semblait qu'elle était morte." La vieille tante passe près de moi sans me voir et va parler avec d'autres personnes puis retourne à la mer et disparaît sous la surface des flots.

A ce moment-là, le monde vacille et s'obscurcit et je réalise que je suis à l'intérieur d'une sphère. En fonction de nos mouvements, celle-ci est plus ou moins stable et plus ou moins éclairée. Je parviens tant bien que mal  à me déplacer; devant moi des animaux affolés courent et tentent de grimper le long d'un mur pour accéder à une petite porte qui se trouve au dessus de moi. J'atteins cette porte, l'ouvre et me retrouve au dessus, dans un monde stable et verdoyant uniquement habité par des dinosaures. D'ailleurs l'un d'eux me repère très vite et s'approche de moi d'un air menaçant. Je me mets à courir vers la porte et retourne dans mon monde sphérique et vacillant. Des personnes que je croise me suggèrent de marcher vers le pôle, "il y fera sans doute plus clair" me disent-elles. Je me mets alors en route.

C'est à cet instant précis qu'un "MAMAN !!!" me réveille. Eh non, mon petit dernier ne fait toujours pas ses nuits....

09:35 Publié dans Onirisme | Tags : rêve, sphère | Lien permanent | Commentaires (1)